← Retour au programme

L’Effet de rapport dans les conditionnels expliqué par la Théorie de la Cohérence du Discours

Maxime BOURLIER, Étudiant M2, Université Paris 8, Laboratoire CHArt, France

Quand on présente à des participants des conditionels « Si A, C », ils ont tendance à les rejeter s’il n’y a pas de lien entre en A et C. On appelle ce phénomène l’effet de rapport. Certains soutiennent que l’effet de rapport reflète la nécessité d’avoir un lien entre A et C pour qu’un conditionnel soit vrai. Il s’agit de la position inférentialiste. D’autres pensent que l’effet de rapport s’explique par un besoin général que deux énoncés s’assemblent de manière cohérente. Cette idée est soutenue par les suppositionnalistes. C’est celle que nous défendons dans cette étude. Nous avons comparé l’interprétation de phrases sous trois formes différentes : la forme conditionnelle « Si A, C », la forme conjonctive « A et C » et la forme juxtaposée « A. C ». Nous avons fait l’hypothèse que ces trois formes de phrase seraient toutes interprétées de la même façon. Elles le seraient quand les deux éléments qui la composent sont liés entre eux mais aussi quand ils ne le sont pas.